Pour arriver à inculquer le sens d l’humour à leur engin ils lui ont d’abord fait ingurgiter une base de données de mots extraits d’un dictionnaire pour enfant. Ils ont ensuite fourni des exemples de la façon dont les mots pouvaient être liés les uns aux autres et engendrer ainsi différentes significations. En face d’une nouvelle phrase, le programme se sert de se savoir pour établir comment ces nouveaux mots peuvent se relier et ce que la phrase signifie. Quand elle trouve un mot hors contexte, la machine effectue une recherche phonétique pour voir si un autre mot correspond mieux à la phrase et si c’est le cas la classe comme une blague, ainsi il est à même de comprendre les blagues avec des jeux de mots phonétique.
Le BOT a été présenté à la conférence pour la promotion de l’intelligence artificielle qui s’est déroulée à la fin du mois dernier, à Vancouver. Il a connu un demi succès puisqu’il n’a pas été capable de reconnaître toutes les blagues qu’ont lui a présenté. Ce qui n’a rien d’étonnant puisque même entre humains tout le monde ne rit pas des mêmes choses, l’humour dépend aussi de l’expérience personnelle. C’est pourquoi les concepteurs travaillent maintenant à personnaliser le sens de l’humour de leur BOT en créant des listes de mots et d’expressions jugés rigolos par les personnes avec qui il sera en contact..