A mesure que les progrès technologiques le permettent, l'animation se perfectionne, séduisant autant les adultes que les enfants et adolescents, venus visiter le salon en famille ou en bande.
Les graphismes sont de plus en plus détaillés, les enchaînements gagnent en fluidité et les bandes-son originales, interprétées par des groupes de rock ou un orchestre symphonique japonais, n'ont plus rien à envier à celles de longs-métrages de cinéma.
Ce cocktail, préparé avec des outils d'effets vidéo et audio numériques très haut de gamme aux tarifs d'achats et d'exploitation exorbitants, répond aux exigences d'un vaste public de connaisseurs, habitués aux images époustouflantes en haute-définition et son multi-canal des films en salle ou des jeux vidéo.
Le célèbre robot "Astro Boy", figure indéboulonnable du Tokyo Anime Fair, avait été un précurseur de cette "folie de l'animé" dans les années 1950, passant du statut de héros de BD à celui de vedette de la TV avant de s'incarner dans une palette inégalée d'objets toujours aussi prisés...